Nos travaux partent
de l’hypothèse que l’intégrité de la sphère publique est actuellement mise à mal.
À un premier niveau, les symptômes les plus troublants relèvent de cas isolés
ou sont le fait de « mauvais joueurs » : les discours haineux en
ligne, le cyberharcèlement, les fausses nouvelles et les campagnes de
désinformation orchestrées de l’étranger. Mais à un niveau plus profond, des
problèmes structuraux compromettent l’intégrité de notre infrastructure informationnelle :
l’automatisation de la curation des contenus en vue de maximiser l’attention;
l’érosion des normes publiques de crédibilité des sources dans les médias
d’information; la fragmentation des publics des médias, qui prive la sphère
politique d’un débat public en commun basé sur les faits; et un tribalisme
croissant qui mine les institutions démocratiques.
Notre projet consiste à développer, éprouver et raffiner des méthodes pour comprendre ces dynamiques et, surtout, pour évaluer l’impact qu’elles ont sur le comportement des citoyens et sur la santé de notre démocratie. Il s’agit de combler une lacune de la recherche en allant au-delà de l’observation et de l’analyse de campagnes de désinformation précises, vers un cadre analytique de la santé de l’écosystème de l’information en général.
L’objectif de l’OEM est de développer un modèle d’évaluation de la santé des écosystèmes médiatiques basé sur des données factuelles, afin de mieux comprendre et prévenir les dommages causés à la démocratie par le numérique et l’internet. Les chercheurs principaux de l’OEM sont Peter Loewen, Taylor Owen et Derek Ruths.
Notre projet consiste à développer, éprouver et raffiner des méthodes pour comprendre ces dynamiques et, surtout, pour évaluer l’impact qu’elles ont sur le comportement des citoyens et sur la santé de notre démocratie. Il s’agit de combler une lacune de la recherche en allant au-delà de l’observation et de l’analyse de campagnes de désinformation précises, vers un cadre analytique de la santé de l’écosystème de l’information en général.
L’objectif de l’OEM est de développer un modèle d’évaluation de la santé des écosystèmes médiatiques basé sur des données factuelles, afin de mieux comprendre et prévenir les dommages causés à la démocratie par le numérique et l’internet. Les chercheurs principaux de l’OEM sont Peter Loewen, Taylor Owen et Derek Ruths.
L’équipe
Aengus Bridgman est candidat au doctorat en science politique à l’Université McGill et chercheur étudiant au Centre pour l’étude de la citoyenneté démocratique. Il s’intéresse aux comportements politiques, en particulier à la participation et aux motivations des activistes politiques en ligne. Ses recherches ont été publiées dans Party Politics.
Sean Nossek est étudiant à la maîtrise en science politique et chercheur à l’Université McGill. Son mémoire porte sur la relation entre la puissance commerciale des entreprises et le comportement électoral. Il s’intéresse à l’économie politique internationale, aux méthodes computationnelles et à l’inférence causale. Il enseigne aussi le langage R au camp d’entraînement intensif estival sur les politiques publiques et la science des données de McGill.
Julia Ma a obtenu en mai 2020 un diplôme de baccalauréat combiné en mathématiques et informatique de l’Université McGill. Elle est actuellement auxiliaire de recherche et se consacre à la collecte de données. Durant ses études universitaires, elle a effectué trois stages dans les domaines de l’analyse de données, de la télémécanique et du développement complet de logiciels dans les services financiers.
Taylor Owen ( cochercheur principal) (D.Phil., Oxford) est titulaire de la chaire Beaverbrook en médias, éthique et communications et professeur agrégé à l’École Max Bell de politiques publiques de McGill. Il dirige le Centre for Media, Technology and Democracy de McGill. Il est aussi chercheur principal au Center for International Governance Innovation et chercheur au Forum des politiques publiques. Ses travaux portent sur l’intersection entre les médias, la technologie et les politiques publiques; ils sont disponibles sur taylorowen.com et à @taylor_owen.
Peter Loewen ( cochercheur principal ) (Ph.D., Montréal) est professeur au département de science politique de l’Université de Toronto de même qu’à la Munk School of Global Affairs & Public Policy. Il est directeur du PEARL (Policy, Elections & Representation Lab) et l’un des responsables de la recherche au Schwarzt Reisman Institute for Technology and Society. Il est aussi agrégé supérieur au Massey College et chercheur au Forum des politiques publiques. Ses recherches visent à améliorer la prise de décision des hommes et des femmes politiques, à amener les citoyennes et citoyens à faire de meilleurs choix, et à permettre aux gouvernements de faire face aux perturbations technologiques et d’en tirer parti. Ses travaux sont parus dans des revues de science politique, d’économique, de biologie et de sciences générales.
Eric Merkley (Ph.D., UBC) est chercheur postdoctoral à la Munk School of Global Affairs & Public Policy de l’Université de Toronto. Ses travaux portent sur les rapports entre le comportement des élites, les informations d’actualité et l’opinion publique, notamment en ce qui touche le consensus scientifique et l’opinion des experts. Il a publié ses recherches, entre autres, dans le British Journal of Political Science, leJournal of Politics, Public Opinion Quarterly et Political Communication.
Lisa Teichmann est étudiante au doctorat en études allemandes à l’Université McGill. Elle travaille sur les méthodes d’analyse textuelle assistée par ordinateur et sur la possibilité d’une archive de l’analyse littéraire comparative transculturelle. Elle est membre de txtLab et de NovelTM. Elle est adjointe à l’édition de la revue en libre accès Journal of Cultural Analytics, chercheuse invitée à Academiae Corpora (Académie des sciences de l’Autriche) et animatrice à CKUT 90,3 FM.
Elisa Chaudet est étudiante à la maîtrise à l’École des sciences de l’information de McGill. Elle détient un baccalauréat en beaux-arts (B.FA) spécialisé en design graphique et photographie, et a travaillé comme graphiste en marketing et en information gouvernementale. Elle a aussi travaillé en bibliothèque publique, contribué à une publication sur le mouvement des squatteurs aux Pays-Bas, et collaboré au projet de sauvetage d’archives météorologiques SAM. Elle poursuit, en même temps que ses études de maîtrise, des études en bibliothéconomie à l’Université Concordia.
Oleg Zhilin est boursier de la Fondation Mozilla et étudiant à la maîtrise en informatique à l’Université McGill. Il s’intéresse à la propagation de l’information sur internet de même qu’aux processus du génie des données sous tous leurs aspects.
Derek Ruths ( cochercheur principal ) est professeur agrégé à l’École d’informatique de l’Université McGill. Il est directeur fondateur du Centre for Social and Cultural Data Science et pilote le Network Dynamics Laboratory en recherche sur l’informatique sociale, l’analyse des médias sociaux et le traitement du langage naturel. Il est aussi architecte en chef d’un OBNL appelé Charitable Analytics International. Il a obtenu son doctorat en informatique de l’université Rice, au Texas. Il croit aux promesses de l’informatique et de l’analyse de données dans la prise de décision responsable et fondée sur les données factuelles. Cette ambition oriente son enseignement, ses recherches, ses entreprises et son travail de proximité.